parler de Dieu à ses enfants

Parler de Dieu à ses enfants est une mission aussi belle que délicate. On veut transmettre ce qui nous fait vivre, sans imposer ni ennuyer. On veut éveiller leur curiosité, sans les enfermer. Comment trouver le bon ton, le bon moment, les bons mots ? Voici quelques pistes simples pour aborder la foi avec ses enfants, sans les lasser ni les étouffer.

Parler de Dieu à ses enfants, c’est d’abord vivre avec Lui

La première façon de parler de Dieu à ses enfants, c’est de le faire vivre dans la maison. Non par de grands discours, mais par de petits gestes : une bénédiction avant de dormir, un merci ensemble pour une joie du jour, une bougie allumée pour quelqu’un qu’on porte dans le cœur. Les enfants sont des éponges émotionnelles, ainsi ils perçoivent notamment très vite ce qui est sincère. C’est dans ces actes que naît souvent le désir de comprendre et de croire.

Prendre le temps de répondre à leurs questions

Les enfants posent parfois des questions déroutantes : « Pourquoi on ne voit pas Dieu ? », « Pourquoi il y a des guerres si Dieu est bon ? », « Où est mamie maintenant ? » . Ces questions sont de vraies portes ouvertes vers une parole de foi. Plutôt que de les esquiver ou de les refermer trop vite, prenons-les au sérieux. Parler de Dieu à ses enfants, c’est aussi accepter de ne pas tout savoir, de chercher avec eux, de grandir à leur côté.

Utiliser leurs mots et leurs images

Dieu n’est pas un concept abstrait : il est relation, vie, amour. Pour les enfants, les paraboles de Jésus, les histoires de la Bible, les images de la nature ou de la vie quotidienne sont autant de chemins pour Le rencontrer. Parler de Dieu à ses enfants, c’est entrer dans leur monde, et y faire place à une Parole plus grande. Un mouton perdu, une graine qui pousse, une maison bâtie sur le roc… Autant d’images qui parlent fort aux petits cœurs.

Rester simple et vrai

Les enfants sont sensibles à la simplicité. Il n’est pas nécessaire de tout expliquer ou de répondre à toutes les questions. Parfois, un « je ne sais pas, mais je crois que Dieu nous aime » suffit. Parler de Dieu à ses enfants, c’est aussi leur apprendre la confiance, le silence, l’émerveillement. C’est semer une graine, sans tout contrôler.

Adaptez-vous à eux

L’une des bonnes pratiques à adopter est aussi d’adapter votre réponse en fonction de la question posée et de l’âge de votre enfant. C’est peut-être plus facile à dire qu’à faire. D’autant que certaines questions sont plus épineuses que d’autres… Et que la maturité diffère d’un enfant à l’autre.
Pour cela, nous vous recommandons de vous appuyer sur le savoir et les croyances de votre enfant. Votre réponse peut tout à fait commencer par un simple « Et toi, qu’en penses-tu ? » . A partir de sa réponse, vous pouvez alors construire la vôtre et avoir un échange adapté, et donc de qualité, avec votre enfant.
Comme évoqué plus haut, les enfants peuvent parfois avoir des questions déconcertantes de par leur innocence à l’image de « Où est mamie maintenant ? » . Il est alors important d’apporter une réponse limpide sans pour autant les abreuver d’informations dont ils pourraient ne pas avoir besoin.
Dites-vous que la réponse parfaite n’existe pas, mais que la bonne réponse est celle qui s’adapte à votre enfant. D’ailleurs cette manière d’aborder leurs questionnements vous aidera aussi sur d’autres questions -certes plus éloignées de la foi- mais toutes aussi déstabilisantes pour vous à l’instar de « Est-ce que le père Noël existe ? » ou « Comment on fait les bébés ? » .

Créer des occasions de partage

Un livre d’images, une veillée de Noël, une visite d’église, une chanson, une intention de prière… Il existe mille occasions de parler de Dieu à ses enfants, sans forcer. Ce sont souvent les moments inattendus qui marquent le plus : une question au coucher ou sur le retour de l’école, une discussion sur le pardon après une dispute, un geste de compassion observé dans la rue. Là, la foi devient vivante.

Une foi transmise dans la confiance

Parler de Dieu à ses enfants, ce n’est pas tout dire, tout de suite. C’est leur ouvrir un chemin. C’est leur dire, par la parole et par la vie, que Dieu est là, qu’il les aime, qu’il les attend. Et faire confiance à l’Esprit, qui travaille en secret dans leurs cœurs. Une foi transmise dans la douceur est peut-être la meilleure façon qui soit.

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