devenir dominicain

Dans un article précédent, nous avons abordé la question de la formation des dominicains. Toujours dans cet esprit de pédagogie et d’ouverture sur le monde qui nous entoure, aujourd’hui l’ordre des prêcheurs tente de répondre aux multiples questions pratiques qu’une personne qui aspire à devenir dominicain et consacrer sa vie à Dieu peut normalement se poser.

S’engager en toute connaissance de cause

Si vous ressentez au plus profond de vous une vocation religieuse, peut-être hésitez-vous encore entre plusieurs ordres. En plus des dominicains il existe par exemple :

  • Les bénédictins.
  • Les cisterciens.
  • Les franciscains.
  • Les jésuites.

Il est important de les connaitre, car tous ont leurs particularités. Concernant les dominicains, ils pratiquent notamment la pauvreté, mais ils sont surtout tournés dans l’étude et le travail intellectuel tout en cultivant une vie en communauté forte.

Des questions en pagaille quand on veut devenir dominicain

Cependant si vous vous interrogez sur votre envie de rejoindre précisément les dominicains, il est tout à fait normal d’avoir des questions, voire des craintes. Voici d’ailleurs quelques points sur lesquels nous avons l’habitude d’être interrogés :

  • La formation préalable.
  • Le célibat.
  • La motivation à devenir dominicain et l’engagement que cela implique.

Le doute est salvateur !

Avoir des interrogations est naturel. Le doute fait partie de la foi : il ne faut pas en avoir peur. Saint Thomas n’est-il pas d’ailleurs reconnu comme l’apôtre du doute ? C’est la situation inverse dont il faudrait peut-être s’inquiéter. En effet, être pétri de certitudes peut être source de désillusions à venir. Voilà pourquoi d’ailleurs nous avons prévu sur notre site web une page « foire aux questions » qui est dédiée aux nombreuses appréhensions auxquelles vous pouvez faire face.

Exemples

Voici d’ailleurs deux questions très pratiques auxquelles nous répondons :

Dois-je vendre tous mes biens avant d’entrer ?

« Non, pas avant d’entrer. En effet, il y a d’abord une année de noviciat, puis au moins trois années d’engagement temporaire. Pendant ce temps, un frère n’a pas le droit de gérer lui-même ses biens, mais il n’a pas non plus le droit de les aliéner : on lui demande donc d’en confier la gestion à quelqu’un d’autre. C’est une manière de respecter la liberté du discernement » .

Puis-je garder des liens avec ma famille et mes amis ?

« Oui, bien sûr. Les liens familiaux et amicaux sont importants. L’année du noviciat est cependant une année où l’on demande aux frères de rester à distance de ses relations antérieures. Évidemment il y a, du fait du choix de la vie religieuse, des changements dans la manière de développer ces relations, puisque nous choisissons de donner priorité non pas à notre famille ni à nos amis mais plutôt à notre vie avec les frères et pour la mission de l’Ordre » .

Pour aller plus loin

D’autres questions et d’autres réponses vous attendent bien entendu sur notre page « foire aux questions » . Et si toutefois vous ne trouviez pas toutes les informations que vous êtes venu y chercher, vous pouvez toujours nous contacter directement. Pour rappel, il n’y a pas d’entretien d’embauche par téléphone. C’est « à l’ancienne » , c’est-à-dire avec un rendez-vous physique. Pour cela, il suffit de trouver le couvent le plus proche de chez vous.

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