Quel est le mystère d’une vie sainte ? Quel est le secret d’une figure qui a radicalement transformé son temps ? Quelle énigme recèle une existence qui continue d’inspirer des milliers de femmes et d’hommes des siècles après sa disparition ?
Né vers 1170 en Espagne, Dominique de Guzman meurt le 6 août 1221 à Bologne, en Italie, après avoir traversé la France. C’est là où, sautant les âges, avec son talent de médium mystique, le romancier Georges Bernanos le rattrape. Le voilà qui dresse la fresque biographique du fondateur des Dominicains qui a révolutionné la spiritualité, embrasé l’Université, intimidé les princes, sermonné les papes, façonné l’Europe et réformé l’Église. Mais l’écrivain, avant tout,
se penche sur l’agonisant pour recueillir, par-delà les codes convenus de l’hagiographie, son ultime confession. Celle qu’il doit à ses frères, à ses soeurs et, en premier lieu, à Dieu. La rencontre spirituelle et littéraire de deux géants convaincus qu’il n’est d’autre raison de vivre que d’apporter le feu au monde.
Cette publication anniversaire est accompagnée d’une préface et d’une postface de deux dominicains contemporains : respectivement Gérard Timoner III, Maître de l’Ordre, et Nicolas Tixier, Provincial de France.
BERNANOS Georges, Saint Dominique, Éditions du Cerf, juillet 2021, 80 p